Qu'est-ce qu'une Assurance vie ? Définition & Fonctionnement

Guide Assurance-vie 2022 : tout savoir sur l'assurance-vie

Si l'assurance-vie est le placement préféré des français, c'est bien pour une raison. En effet cette enveloppe est appréciée pour sa flexibilité, l'accès à une multitude de supports, et surtout son cadre fiscal avantageux ! Avant d'ouvrir une assurance-vie, il est important de comprendre son fonctionnement et d'avoir en tête quelques conseils pour choisir le meilleur contrat.

Qu'est-ce que l'Assurance-vie ?

Définition

Une assurance-vie est un placement financier qui permet à une personne d'y placer une épargne et de la faire fructifier. En cas de décès de l'épargnant, l'assurance vie sera transmise à un ou plusieurs bénéficiaires de son choix (conjoint, enfant, ami, etc.).

Si l’assurance-vie, de par son nom équivoque, peut sembler faire référence à une sorte d’assurance décès dédiée aux séniors désireux de transmettre du patrimoine à leurs descendants, il n’en est rien ! Certes l’assurance-vie permet de transmettre son capital dans des conditions avantageuses, mais il est avant tout un moyen de se constituer une épargne sur le long terme et de faire fructifier son capital. C'est même son principal avantage selon nous, c'est pourquoi il est important d'en ouvrir une le plus tôt possible, dès sa majorité.

Son principal attrait réside dans sa flexibilité et sa fiscalité attractive qui en font un placement « couteau suisse » qui conviendra aussi bien à la préparation d’un projet, de votre retraite ou de votre succession. Ainsi l’assurance-vie s’adresse au plus grand nombre et permettra de mettre en place des stratégies spécifiques à votre situation et à vos objectifs.

Découvrez nos comparatifs Assurance vie
1
Comparatif des meilleurs contrats d'Assurance-vie
2
Comparatif des contrats d'assurance-vie en gestion sous mandat
3
Comparatif des meilleurs fonds euros

Comment fonctionne un contrat d'assurance vie ?

Une grande diversité de placements accessibles

Une assurance-vie est une enveloppe qui permet d'investir une épargne dans deux types de support : des fonds euro (ou fonds en euros) et des unités de compte (UC)

1/ Les Fonds en euros : il s'agit d'un placement à capital garanti en tout temps. Le taux de rendement varie généralement entre +1% et +2,8%. Nous présentons les meilleurs d'entre eux dans notre comparatif des meilleurs fonds en euros.

2/ Unités de compte (UC) : ce sont des actifs financiers : fonds investis en actions, obligations, fonds indiciels, SCPI, etc. Il en existe une multitude ! Une UC est plus risquée qu'un fonds euro puisqu'investie en immobilier ou assurance-vie, mais permet d'augmenter l'espérance de rendement de l'assurance vie.

Un contrat abordable et flexible

La plupart des assurances-vie sont accessibles à partir de quelques centaines d'euros, sans contrainte de réaliser des versements ultérieurs. De plus, il n'y a pas de limite de plafond contrairement à certains placements, comme le Livret A qui est limité à 22 500€ ou le PEA à 150 000€.

À noter qu'il est possible d'accumuler plusieurs assurances-vie, même s'ils ne viennent pas du même assureur. En revanche, une assurance-vie n'est pas transférable : si vous souhaitez transférer les fonds d'un contrat vers un autre, vous êtes obligé de le clôturer, ce qui vous fera perdre son historique fiscal.

Une assurance vie n'est pas forcément risquée

L'assurance-vie en soi n'est pas risquée puisqu'il s'agit d'une enveloppe fiscale permettant de placer l'argent sur des supports. Certains de ces supports peuvent être risqués (unités de comptes) tandis que d'autres ne le sont pas (fonds euros). Le risque de votre assurance-vie dépend donc des supports que vous choisirez d'investir.

À noter que si vous choisissez un contrat en gestion sous mandat (ou pilotée), vous répondrez à un questionnaire de l'assureur qui déterminera votre profil de risque (en général prudent, équilibré, opportuniste, dynamique ou offensif) et investira en le respectant.

Les modes de gestion possibles

Un contrat d'assurance-vie propose généralement deux types de gestion :

  • La gestion libre : vous êtes autonome et définissez vous même l'allocation de votre portefeuille entre fonds euros et unités de compte. Vous réalisez également les arbitrages tout au long de la vie du contrat. Nous conseillons ce type de gestion aux initiés, ou à ceux qui ont placé 100% de l'épargne en fonds euro.
  • La gestion sous mandat (également appelé gestion pilotée) : vous confiez la gestion de votre contrat à un professionnel, qui va réaliser les arbitrages en fonction de l'évolution des marchés et en tenant compte de votre profil de risque, ce qui est utile lorsqu'on ne souhaite pas s'intéresser aux marchés financiers ou qu'on n'en a pas le temps

Découvrez nos avis sur les contrats d'assurance-vie 100% en ligne

Les différents types de contrats

Les contrats mono-supports en euros : la sécurité par excellence

Il s'agit d'un contrat investit uniquement en fonds euro. Il attire de nombreux épargnants, car il possède plusieurs avantages notoires :

  • Un capital garanti en tout temps
  • Un « effet cliquet» qui signifie que les intérêts gagnés chaque année sont définitivement acquis à l’épargnant et deviennent donc eux aussi garantis
  • Certains contrats garantissent même un niveau de rendement plancher

Comment est-ce possible ? La raison est que les fonds euros sont placés sur des actifs peu risqués, mais aussi peu rentables, majoritairement des emprunts d’États, des obligations à faible risque et des bons du Trésor. En contrepartie de leur sécurité, ces placements ont généré à peine 1,35% en moyenne de rendement en 2020 ! À noter que certains fonds euros ont pu atteindre 2,8%, mais c'est exceptionnel et ce n'est pas le cas des contrats mono-supports, puisque les bons fonds en euros demandent un investissement minimum en UC de 30 ou 50%, qui ne sont pas garantis.

La faiblesse actuelle des taux a poussé les assureurs à innover ces dernières années et on voit de plus en plus de contrats dits « euro dynamiques » ou « euro-immobilier ». Ces contrats, toujours garantis, sont plus exposés au marché de l’immobilier d’entreprise notamment et dans une moindre mesure aux marchés actions. De ce fait ils possèdent des rendements qui peuvent être plus volatils que les contrats euros traditionnels (il est possible d’enregistrer 6% de rendement une année et 0% l’année suivante).

Les contrats avec une garantie du capital à terme ou « Euro Croissance »

Lancé en 2014, le contrat Euro-croissance vise à offrir plus de marge de manœuvre aux assureurs dans leur gestion afin de dynamiser les rendements offerts aux épargnants et d’affecter plus d’épargne au financement de l’économie.

Ainsi le contrat Euro Croissance prévoit de garantir le capital de l’épargnant seulement à échéance (donc 8 ans minimum), ce qui permettra au gestionnaire d’affecter plus de liquidités sur des placements de type actions. La garantie du capital peut être placée à un horizon lointain (jusqu’à 40 ans !). En effet, si l’on prend l’exemple d’un contrat de 100€ et l’hypothèse que les fonds euros rapporteront à minima 2%/an sur les 8 prochaines années. Dans le cadre d’un contrat Euro-Croissance, le gestionnaire pourra placer 85€ sur des fonds euros sans risque afin de sécuriser le capital initial (85 x 1,028 = 100) et placer les 15€ restants sur des fonds plus risqués qui pourront amener un supplément de rendement (et ne pas risquer une perte en capital en cas d’évolution défavorable des marchés).

Ce contrat n’a pour le moment pas rencontré un vif succès auprès des épargnants. Pourquoi ? La conjoncture n’est pas favorable à ce type de contrat, les taux bas vont contraindre les assureurs à placer une grande partie des liquidités sur des fonds euros afin de garantir le capital à terme. La part dédiée à la diversification sera donc moindre et ne devrait pas permettre de générer beaucoup de rendement supplémentaire. Les assureurs estiment en général ce « sur-rendement » entre 0,5% à 1%.

Les contrats multi-supports – une garantie partielle ou sans garantie du capital

Cette catégorie comprend l’ensemble des contrats multi-supports qui peuvent être composés à la carte. Ainsi vous pourrez au sein d’un même contrat posséder un fonds euro garanti et des UC qui apporteront un complément de rendement sur le long terme. Ainsi, selon la composition de votre contrat, vous pourrez avoir une garantie partielle (sur le fonds euro) ou pas de garantie (contrat 100% UC).

Les UC sont très variées et vous permettent de placer sur à peu près n’importe quel support et/ou zone géographique. On pourra ainsi sélectionner des fonds actions thématiques, fonds d’obligations à haut rendement ou bien des SCPI afin d’intégrer une touche d’immobilier à son contrat. Cette grande diversité des supports permet de diversifier son portefeuille aussi bien sur la typologie des sous-jacents, les niveaux de risques que les horizons d’investissement.

Chassez l’idée selon laquelle opter pour un contrat multi-support implique automatiquement un niveau de risque élevé. En effet, souscrire un contrat affecté à 70/80% sur un fonds euro dynamique et à 20/30% de fonds profilés « prudents » et de SCPI de bonne facture nous paraît une approche prudente. A l’opposé vous pourrez intégrer des UC de types actions émergentes, fonds de matières premières ou autres produits structurés afin de dynamiser votre portefeuille (mais votre risque également).

Nous recommandons de sélectionner des contrats offrant à minima 200 UC de différents gérants afin de pouvoir facilement diversifier son portefeuille et arbitrer entre plusieurs UC de même catégorie.

Plusieurs options de gestion vous seront proposées telles que la sécurisation des plus-values qui consiste à transférer les plus-values réalisées sur les UC vers le fonds euro afin de les sécuriser ou au contraire la dynamisation des plus-values qui consiste exactement en l’inverse (transfert des intérêts du fonds euro vers les UC).

Quels sont les frais appliqués ?

Les principaux tarifs facturés par les assureurs

Il existe traditionnellement quatre types de frais appliqués à une assurance-vie. Néanmoins ils sont de plus en plus difficiles à justifier depuis la démocratisation des assurances vie 100% en ligne, qui sont bien moins chères que les contrats traditionnels (nous le verrons dans le prochain paragraphe).

1/ Les frais d'ouverture et de clôture du contrat : entre 3% et 5% du nominal

2/ Les frais sur versement, autrement dit à chaque fois que vous versez de l'argent sur votre contrat : entre 2% et 5%

3/ Les frais de gestion sur les supports (fonds euros et unités de compte) : aux alentours de 1% par an

4/ Les frais d'arbitrages, prélevés à chaque fois que réalisez des opérations d'investissement ou de désinvestissement d'un support : entre 1% et 2%

La plupart des frais sont annuels, mais sont généralement prélevés tous les mois ou tous les deux mois. Vérifiez ce point avec votre assureur / votre courtier. Pour plus d'explications à ce sujet, consultez notre article les frais d'une assurance-vie.

Les assurances-vie 100% n'appliquent presque pas de frais

L'assurance-vie 100% en ligne s’est fortement développée ces dernières années et possède de sérieux atouts ! En effet, elle a exactement les mêmes caractéristiques que les contrats traditionnels, mise à part que toutes les opérations se font sur internet : souscription en ligne sans signer des dizaines de pages papier, consulter verser ou arbitrer ses avoirs directement en ligne ou sur son mobile...  Le service client n’est pas en reste avec des horaires d’appel élargis (samedi y compris), des conseillers à disposition pour vous aider à allouer ou arbitrer votre épargne et des services innovants comme le tchat en ligne.

Mais la grande force des assurances-vie en ligne réside dans leurs frais cassés. Ainsi, plus de droit d’entrée et de sortie, de frais sur versement ou de frais d'arbitrage ! Il n'y a que des frais de gestion qui tournent autour de 0,6% par an sur les fonds euros et 0,7% sur les unités de compte.

Autres articles sur l'assurance-vie

La fiscalité de l'assurance vie

Lorsque vous récupérez tout ou partie de l'argent placée dans l'assurance vie (on parle alors de rachat total ou partiel) seuls les intérêts et les plus-values réalisés sont fiscalisés. Le capital que vous avez placé n'est pas taxé !

L’avantage fiscal s’acquiert au fil des ans et ne jouera à plein régime qu’à partir de 8 ans. Passé ce délai, vous pourrez retirer jusqu’à 4 600€ (9 200€ pour un couple) de plus-values ou d'intérêts par an exonérés d’impôt (hors prélèvements sociaux de 17,2% qui restent exigibles). Cela dit vous pouvez tout aussi bien retirer vos avoirs avant 8 ans et bénéficier d’une fiscalité qui sera tout de même plus avantageuse que le régime de droit commun.

Fiscalité appliquée en fonction de l’antériorité de votre contrat d’assurance vie :

Taux d'imposition des plus-values et des intérêts en cas de rachat

Contrat entre 0 et 8 ans d'existence 30%
Contrat supérieur à 8 ans d'existence

Pour un montant inférieur à 150 k€ :
0% jusqu'à 4 600€ (ou 9 200€ pour un couple marié) 

24,9% au-delà

Pour un montant supérieur à 150 k€ :
0% jusqu'à 4 600€ (ou 9 200€ pour un couple marié) 

30% au-delà

Prenons l'exemple d’un contrat de plus de 8 ans d’ancienneté dont la valeur est de 100 000€, constitués de 80% du capital initial et de 20% de plus-values/intérêts (soit 20 000€). Vous décidez de racheter 10% du contrat chaque année (soit 10 000€) afin d’améliorer vos revenus. Les intérêts retirés chaque année ne seront que de 2 000€ (10 000€ x 20%) et votre imposition sera donc basée sur 2 000€. Ce montant étant sous le seuil des 4 600€ euros annuels, vous ne serez redevable que des prélèvements sociaux (17,2% x 2 000 = 344€).

A noter qu'il est possible, à la place de la fiscalité que nous venons de présenter, d'opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Dans ce cas, les intérêts et plus-values sont taxés en fonction de votre revenu net imposable.

L'intérêt de l'assurance vie pour la succession

La transmission d'un capital avec des droits de succession réduits

En cas de décès de l'adhérent, l'assurance-vie est transmise à un bénéficiaire qu'il aura choisi de son vivant. Le choix du bénéficiaire est très libre, et aucun lien de parenté n'est obligatoire : il peut s'agir d'un conjoint, d'un enfant, d'un ami, etc.

Lorsqu'elle est transmise, l'assurance-vie n'est pas soumise aux règles de successions classiques. Elle dispose en effet de ses propres règles, qui peut exonérer les droits de succession jusqu'à 152 500€ ! Ces règles diffèrent selon que les versements ont été versés avant ou après les 70 ans du défunt :

Pour les versements réalisés avant les 70 ans du défunt

  • Jusqu'à 152 000€ : les fonds de l'assurance-vie (capital, intérêt et plus-values) sont totalement exonérés des droits de succession
  • Au-delà de 152 500€, les fonds sont taxés à 20% jusqu'à 700 000€ puis à 31,25% pour les montants supérieurs

Pour les versements réalisés après les 70 ans du défunt

  • Jusqu'à 30 500€, les fonds de l'assurance-vie (capital, intérêts et plus-values) sont exonérés des droits de succession
  • Au-delà de 30 500€, seul le capital est soumis aux droits de succession

À noter qu'il ne sert à rien d'ouvrir plusieurs assurances-vies pour dépasser les plafonds, car les 152 500€ désignent le plafond total d'exonération valable pour chaque personne désignée, peu importe le nombre de contrat. À savoir que les PER assurances sont aussi concernés par ce total (contrairement aux PER bancaires qui entrent dans la succession classique). Par exemple, pour une grand-mère qui lègue à deux petits enfants à part égale :

  • 250 000€ via une assurance-vie dont les versements ont été faits avant 70 ans
  • 50 000€ via une autre assurance-vie dont les versements ont aussi été faits avant 70 ans
  • 100 000€ via un PER assurance

Cela fait un total de 200 000€ entrant dans le régime de succession de l'assurance-vie pour chaque petit-enfant. Chacun sera exonéré de droit de succession jusqu'à 152 500€, puis paiera 20% sur les 47 500€ suivants, donc 9 500.

Dans certains cas, les droits de succession sont exonérés à 100%

La loi prévoit une exonération totale des droits de succession pour les personnes suivantes :

1/ Un conjoint lié par un contrat de mariage ou de PACS

2/ Un frère ou une soeur, à condition qu'ils remplissent les conditions suivantes :

  • Avoir plus de 50 ans au moment de la succession ou être dans un cas d'infirmité qui l'empêche de subvenir normalement à ses besoins
  • Être célibataire, veuf ou divorcé
  • Avoir vécu dans le même domicile que l'adhérent au moins 5 ans avant sa mort

Effectuer une donation

Il est possible d'effectuer une donation à l'un de ses proches (enfant ou petit-enfant) de son vivant, exonéré des droits de succession, à hauteur de :

  • 100 000 pour un enfant
  • 31 865€ pour un petit-enfant
  • 80 724 pour un conjoint

Quelle assurance vie choisir ?

Nous avons étudié et classé de nombreux contrats d'assurance-vie. Voici les meilleurs selon nous :

Points FortsOffre promotionnelleEn savoir plusAvis détaillé
- Bon fonds euro
- Grand nombre d'UC disponible
- Frais réduits
-

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bforbank-logo- Fond euro immobilier
- Diversité des UC

-

jusqu'au

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evolution-vie-logo- Frais réduits
- Fonds euros avec bonus

200€

jusqu'au 31 janvier 2024

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Avis détaillé

puissance-avenir-logo- Frais réduits
- Diversité des UC avec + de 80 ETF

300€

jusqu'au 31 janvier 2024

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Avis détaillé

Fortuneo logo- Fond euro
- Frais de gestion
- Aucune contrainte

200€

jusqu'au 31 janvier 2024

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Avis détaillé

easyvie-logo- Frais réduits
- Fonds diversifiés et ISR
- Gestion conseillée

200€

jusqu'au 31 janvier 2024

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Avis détaillé

- Plus de 700 supports diversifiés
- Des frais réduits
-

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Avis détaillé

- Des fonds hauts-de-gamme
- Une gestion conseillée par des experts

-40%

sur les frais jusqu'au 31 octobre 2022

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Avis détaillé

Au final, quelle assurance-vie choisir ?Pour obtenir le détail de notre étude, consultez notre comparatif :

Comparatif des meilleurs contrats d'assurance-vie

Questions fréquentes

Quand vaut-il mieux souscrire à une assurance vie ?

Dans la mesure où un contrat d'assurance vie bénéficie pleinement de l'avantage fiscal au bout de huit années de détention, il est recommandé d'en ouvrir un le plus tôt possible. Même si vous pensez ne pas en avoir besoin d'en l'immédiat, sachez que la plupart des assureurs demandent un faible niveau d'encours. N'hésitez pas à en ouvrir un en y plaçant le minimum requis, de manière à enclencher l'historique du contrat.

Attention toutefois : ce type de placement n'est pas transférable d'un établissement à l'autre. Il convient de prendre le temps de choisir la meilleure assurance-vie.

Quels sont les avantages de l'assurance vie ?

L'assurance vie est un produit d'épargne qui permet de placer son argent dans différents supports (fonds en euros et unités de compte). Ses principaux avantages sont les suivants :

  • Il bénéficie d'un avantage fiscal au bout de 8 années de détention ; l'impôt sur les intérêts générés passera en effet de 30% à 17,2%
  • L'argent est récupérable à tout moment
  • C'est un excellent outil de transmission de son patrimoine

C'est notamment pour ces raisons que l'assurance vie est souvent considérée comme le placement préféré des Français.

Quel est le montant minimum d'une assurance vie ?

Tout dépend de l'assureur : certains demandent un encours minimum allant de 1 000€ à 2 000€ tandis que d'autres permettent l'ouverture d'un contrat pour une centaine d'euros. En général les assurances vie en ligne sont les plus flexibles.

Est-ce qu'une assurance vie entre dans la succession ?

En France, les contrats d'assurance vie n'entrent pas dans la succession du défunt, et il suit ses propres règles. Si les bénéficiaires sont le conjoint, partenaire de Pacs (ou les frères et sœurs sous certaines conditions) les sommes versées sont totalement exonérées d'impôt.

Pour les autres bénéficiaires, l'exonération peut aller jusqu'à 150 000€. Plus d'information dans la partie "succession" du présent article.

Comment débloquer de l'argent d'une assurance vie ?

L'argent de l'assurance-vie peut être récupéré à n'importe quel moment. On parle alors de rachat total (dans le cas où vous récupérez la totalité de l'argent) ou partiel si une partie du capital est maintenu.

Il suffit d'en faire la demande à l'organisme qui s'occupe de votre contrat (assureur, courtier, banquier...).

Peut avoir plusieurs assurances vie ?

Il est tout à fait possible de souscrire à plusieurs contrats d'assurance-vie, autant que vous le souhaitez. Cela vous permet d'ailleurs de bénéficier plusieurs fois de la garantie par l'Etat de 70 000€ par contrat et par compagnie d'assurance.