Le robo advisor Yomoni vient de lancer une nouvelle offre ! Baptisée Yomoni Society, il s’agit d’un service d’accompagnement patrimonial destiné aux clients à hauts revenus.

Yomoni souhaite attirer les clients à hauts revenus

Le robo advisor Yomoni, connu pour avoir démocratisé la gestion d’épargne avec ses concurrents WeSave et Nalo, a décidé de proposer une offre dédiée aux plus gros patrimoines. Sébastien d’Ornano, président exécutif de Yomoni, explique dans un communiqué publié le 18 juin que 20 % des clients de la plateforme ont un patrimoine financier supérieur à 250.000 euros. Après trois ans d’existence, la startup souhaite donc répondre à de nouveaux besoins via sa nouvelle offre, Yomoni Society.

Yomoni Society est un nouveau service de la fintech qui propose à ceux qui ont au moins 100 000€ investis chez elle, de profiter de conseils en gestion de Patrimoine. Concrètement, vous accédez à une plateforme numérique qui analyse votre situation financière, réalise un diagnostique de vos produits financiers… et vous propose un plan d’action personnalisé pour optimiser la gestion de votre patrimoine. Vous bénéficiez également de l’accompagnement d’un conseiller dédié. A noter que ce service est accessible sans frais supplémentaire par rapport à l’offre habituelle (facturée 1,6 % par an maximum). Or, ce type de service est beaucoup plus chers chez les Conseillers en Gestion de Patrimoine classiques !

Parmi les clients les plus susceptibles d’être intéressés par ce nouveau service, Sébastien d’Ornano évoque les « entrepreneurs, cadres supérieurs ou professions libérales ». Les entrepreneurs veulent pouvoir inclure leurs titres non cotés dans leur PEA ou accroître le rendement du patrimoine détenu dans une holding. Yomoni Society répond à ce besoin et met en place un mandat de gestion privée « sur la partie disponible des avoirs ».

Axée sur la gestion privée, cette nouvelle offre représente un enjeu important pour Yomoni qui vise la rentabilité fin 2019 ou début 2020. Ses encours atteignent actuellement 70 millions d’euros, pour 7.500 clients. Le robo-advisor s’est fixé un objectif de 100 millions d’euros d’encours pour l’année 2018 et 1 milliard d’euros pour 2020.

Un projet d’augmentation de capital prévu dans les prochains mois

L’autre priorité de la FinTech est son projet d’augmentation de capital prévue dans les prochains mois. Pour rappel, Yomoni avait procédé, fin février 2017, à sa deuxième levée de fonds pour un montant de 5 millions d’euros apportés par plusieurs investisseurs historiques comme le Crédit Mutuel Arkéa et l’incubateur de la Financière de l’Echiquier, Iéna Venture.

Pour se développer et attirer de nouveaux clients, le robo-conseiller mise principalement sur son historique de performances. Depuis leur lancement, les différents placements proposés en assurance-vie ont rapporté entre 5,3 % et 25,1 %, selon les profils de risques. Les comptes-titres affichent, eux, un rendement compris entre 2,8 et 22 %. La gestion en ETF avec ses six fournisseurs lui permet d’obtenir de très bons résultats. Le président exécutif de Yomoni rappelle par ailleurs que la startup est totalement transparente. En effet, elle affiche l’ensemble de ses frais et la performance de ses mandats de gestion, ce que de nombreux concurrents ne font pas. Au total, elle propose dix mandats sous gestion adaptés au profil à risque le plus faible jusqu’au profil 100 % en actions Monde.

Concrètement, Yomoni propose pour l’instant une offre d’assurance-vie (Suravenir) en ETF, un PEA en ETF ou trackers, un compte-titres. Yomoni n’achète pas d’actions individuelles. En effet, elle investit l’argent qui lui est confié dans des trackers passifs lui permettant d’acheter plusieurs classes d’actifs comme les actions, les obligations ou encore les matières premières.

Les robo-advisors gèrent votre épargne

Yomoni n’est pas la seule à miser sur l’innovation technologique pour promouvoir une offre d’assurance vie conseillée à moindre coût. Advize, WeSave, Marie Quantier, Grisbee, Nalo… Tous ces robo advisors ont un même objectif : offrir un service de gestion de patrimoine de qualité au plus grand nombre. Ces nouvelles solutions moyennant des frais réduits présentent de nombreux avantages pour les clients. Effectivement, comme pour les contrats proposés sur Internet, ces derniers ne payent rien sur leurs versements et arbitrages. Quant aux frais de gestion, ils sont bien moins élevés que ceux des contrats classiques. Malgré ces avantages, seuls 3 % des particuliers déclarent avoir déjà investi une partie de leur épargne via un robo-advisor, d’après un sondage réalisé début 2018 pour Gambit Financial Solutions, spécialiste des solutions numériques de conseil en investissements. Toutefois, 41 % se disent prêts à franchir le cap.